Ilas, le bouc de l'Ecomuséé du Véron

A peine de retour d’une merveilleuse résidence d’artistes à l’Ecomusée du Véron, dans le cadre du projet « Animis Mundi » avec Ludwine Deblon, j’essaie de faire le point sur toutes les pistes soulevées lors de ce séjour.

Deux promenades contées inspirées par le bocage, lieu emblématique d’une action de l’homme sur la nature, ont été présentées à l’issue de la semaine de travail. Les deux balades tournaient autour de la notion de frontière: celle entre nocturne et diurne pour la première, et celle, plus floue encore, entre « domestique » et « sauvage » pour la seconde.

C’était aussi l’occasion de lancer les premières pistes de travail pour le spectacle « Animis Mundi, à la tombée de la nuit », entre observation des animaux, senteurs du marais, écoute de la nuit…

Gisant de Aliénor d'AquitaineEt la présence toute, toute proche de l’abbaye de Fontevraud où j’ai eu le bonheur de saluer le gisant de la passionnée et passionnante Aliénor. Comme un rappel du projet avec Michel Verbeek sur la poésie lyrique du 12 et 13 éme siècle et sur les « vidas », leurs troublants échos pleins de vie et de contradictions.

Et une autre rencontre encore au sujet d’un projet encré dans mes envies mais prévu pour plus tard…

Comme si tous les rêves se rencontraient au même lieu en même temps!

Très bientôt, « Tigre, Tigre! » sera au Festival du Conte de Chiny.

Et une autre résidence d’artiste autour du projet « Animis Mundi » s’annonce, à Saint-Etienne cette fois. Quel bel été!

« Je fais un chant de pur néant: il n’est de moi ni de nul autre, il n’est d’amour ni de jeunesse, ni de rien d’autre, puisqu’il fut trouvé en dormant sur un cheval. » Guillaume IX