Chauve-souris

L’été a été si plein que le temps a filé comme l’éclair. Déjà la rosée mouille l’herbe du matin, l’automne est proche: la nouvelle saison commence.

La résidence consacrée au répertoire, au moulin de Colombier, en compagnie de Jean Porcherot, a fourni de nouvelles pistes et indices pour « Animis Mundi ».

Le projet suit sa route, trace après trace. Une promenade contée au Musée de zoologie de l’ULB s’annonce, le spectacle « A la tombée de la nuit » se transforme en « Peupler la nuit », trouve peu à peu ses habitants et se mûrit comme un rêve, entre conte et mythologie.

Les ateliers du Bestiaire, projet « La Culture a de la classe », reprennent bientôt pour six classes bruxelloises.

L’autre projet de la rentrée c’est « Le petit tailleur ». J’ai le plaisir d’intégrer ce spectacle de Ludwine Deblon et d’y travailler en duo pour une toute nouvelle version. Du conte, des ombres, du masque et une question: « Quelle est ma place? »

Voyages, encre, poésie lyrique…  Avec d’autres projets encore, cette nouvelle saison s’annonce riche en découvertes.

« Notre aptitude à vivre par procuration est infinie: si vous éprouvez suffisamment d’empathie à l’égard d’un martinet, soit vous en deviendrez un, soit (ce qui revient peut-être au même) ses virevoltes autour du clocher de l’église vous réjouiront tellement que peu vous importera de ne pas en être un. » (C. Forster, « Dans la peau d’une bête »)